Spécialités: Analyse biologique
Essai ouvert aux inclusions

Etude RAPANK : étude visant à étudier l’impact d’un traitement par évérolimus sur le développement et les fonctions des lymphocytes NK chez des patientes ayant un cancer du sein métastatique. [essai clos aux inclusions] La voie de signalisation mTOR est impliquée dans un grand nombre de pathologies notamment les cancers. Certaines modifications sont à l’origine d’une activation aberrante de cette voie contribuant à la croissance des tumeurs et au développement de métastases. Ce dysfonctionnement de la voie mTOR est retrouvé dans les cancers du sein ; mTOR apparait donc comme une cible thérapeutique pertinente. L’évérolimus est un inhibiteur du système mTOR et possède une autorisation de mise sur le marché dans le traitement de certains types de cancers du sein. Les cellules Natural Killer (NK) sont des cellules de l’immunité se développant principalement dans la moelle osseuse. Il a été démontré que la régulation de ces cellules NK implique la voie mTOR. Une suppression de cette dernière inhibe la prolifération et bloque la maturation des cellules NK les empêchant d’assurer leur fonction cytotoxique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact du traitement par évérolimus sur la fonction des cellules NK chez des patientes ayant un cancer du sein métastatique. Les patientes recevront de l’évérolimus conformément à sa prescription habituelle. Des prélèvements sanguins seront effectués avant le début du traitement puis à 1, 3 et 9 mois. Les patientes seront suivies à 1 mois de traitement puis tous les 3 mois pendant 1 an conformément à la prise en charge standard. Une étude exploratoire sera aussi réalisée uniquement au centre Léon Bérard où des prélèvements sanguins supplémentaires seront effectués avant le début et à 1 mois de traitement.

Essai clos aux inclusions

Etude F-M-ER : étude visant à déterminer la fréquence des mutations du gène ESR1 sur sang circulant par une méthode d’amplification des acides nucléiques (Digital PCR) chez des patientes ménopausées ayant un cancer du sein métastasique et traitées par anti-aromatase. [essai clos aux inclusions] Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins. Parmi ces cancers, environ 70% expriment des récepteurs aux oestrogènes (RO+). Ainsi, les traitements anti-oestrogènes représentent une voie thérapeutique incontournable dans cette pathologie. Dans les tumeurs du sein RO+ on a pu observer des résistances aux traitements hormonaux via des mutations d’ESR1 dans les métastases. La détection de ces mutations d’ESR1 est un marqueur de la résistance au traitement par anti-aromatase. L’objectif de cette étude sera de tester, à plus grande échelle, l’apport diagnostique et thérapeutique de la recherche des mutations d’ESR1 sur sang périphérique, chez des patientes ayant un cancer du sein métastasique et traitées par anti-aromatase. Les patientes bénéficieront d’un suivi médical habituel trimestriel comportant une consultation, un bilan radiologique (scanner thoraco-abdomino-pelvien au minimum) et un bilan biologique. A chaque consultation de suivi trimestriel, l’oncologue recherchera les éléments de progression clinique et radiologique qui feront l’objet d’un recueil systématique dans le cahier d’observation. A chaque prélèvement sanguin de suivi habituel, 2 tubes supplémentaires seront prélevés et le plasma sera congelé. En cas de progression clinique et/ou radiologique, le plasma concomitant de la progression sera alors analysé par Digital PCR (Réaction en Chaîne par Polymérase), à la recherche de 4 mutations d’ESR1 les plus fréquemment décrites dans la littérature. En cas de mutation identifiée par Digital PCR sur le plasma concomitant de la progression, une recherche spécifique de cette mutation sera réalisée sur les plasmas antérieurs à la progression (3 et 6 mois auparavant) et postérieurs à la progression (3 et 6 mois après). La participation des témoins, quant à elle, se limitera à un seul et unique prélèvement sanguin à la recherche de mutation d’ESR1. Il s’agira donc d’une participation ponctuelle. Ces sujets sains seront recrutés au sein du personnel du centre Henri Becquerel qui se verra prescrire une prise de sang à faire au laboratoire de biologie clinique lors d’une visite médicale réalisée par la médecine du travail. A l’échelle communautaire, cette étude permettra une documentation réaliste d’un concept biologique décrit dans la littérature et pour lequel les données sont encore rares. Une évaluation technique de la méthodologie utilisée, sa sensibilité et ses contraintes seront alors fournies.

Essai clos aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions

Etude Pre-ToxE : étude visant à prédire la toxicité sévère des thérapies ciblées chez des patients âgés ayant un cancer. [essai clos aux inclusions] Ces dernières années il a été démontré une meilleure prise en charge des patients ayant un cancer grâce à l’apparition de nouvelles thérapies ciblées, les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK). Lors des études cliniques de ces thérapies, les sujets âgés sont sous-représentés et donc les données concernant la toxicité, sont rares. La population gériatrique étant hétérogène il est important d’identifier les sujets les plus à risque de complication. L’objectif de cette étude est de prédire la toxicité sévère des ITK administrés selon leur autorisation de mise sur le marché (AMM) chez des patients âgés de plus de 75 ans. Les patients recevront un traitement par une thérapie ciblée, ITK (sorafénib, sunitinib, régorafénib, axitinib ou pazopanib). Une évaluation tumorale sera faite dans les 4 semaines avant le premier jour de la 1ère cure de traitement. Deux prélèvements sanguins seront effectués pour chaque patient : un le premier jour de la 1ère cure pour analyser la pharmaco-génomique (effet du médicament sur l’homme) et un 2ème à la fin du 1er mois de traitement pour étudier la pharmacocinétique (effet de l’homme sur le médicament). Une évaluation gériatrique sera réalisée avant le début du traitement et à 2 mois de traitement par téléphone ou en consultation. Après l’arrêt du traitement, les données relatives au suivi des patients sont recueillies et une dernière évaluation gériatrique sera réalisée. Les patients seront suivis 1 an.

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